Monsieur le professeur, je partage votre point de vue sur l'abandon de l'écotaxe sur les poids lourds et sur le renoncement à la tarification de la route, alors que nous étions engagés dans un processus vertueux. D'autres pistes sont explorées aujourd'hui, telle que la convergence des prix entre essence et gazole. C'est de cette façon que l'État a pallié, l'année dernière, la disparition de la recette des poids lourds pour l'Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF).
Comme économiste, comment jugez-vous que doive être affecté le produit de la fiscalité écologique ? Doit-il plutôt financer la modernisation d'infrastructures ou la recherche et le soutien en faveur d'une rupture des modes de mobilité ?