Le triptyque « éviter-réduire-compenser » est essentiel pour concilier développement économique et préservation de la biodiversité. Cependant, la compensation est jugée souvent contraignante et difficile à appliquer. Ne faudrait-il pas prioriser les actions de compensation pour les rendre plus efficientes, et surtout pour être en adéquation avec les capacités financières des maîtres d'ouvrage ? Une gouvernance locale associant l'ensemble des personnes concernées par le projet ne permettrait-elle pas de trouver un juste équilibre écologique sur la compensation ?