L'investissement se heurte aujourd'hui au manque de financements. Or il est, et notamment l'investissement public, décisif pour la croissance. Dans ce contexte, peut-on envisager de rendre aux régions la faculté qu'elles ont perdue, d'augmenter fiscalement leurs ressources ?
J'en viens à la réforme bancaire, dont je serai le rapporteur pour avis au sein de cette commission. Peut-on espérer qu'une fois la sécurité assurée par une séparation des activités bancaires, les contraintes de Bâle III seront allégées ? Votre belle politique portera un jour ses fruits mais les citoyens sont impatients : nous devons leur donner un horizon. À partir de quelle date pouvons-nous espérer une augmentation du taux de croissance ?