Pour compléter et répondre à Philippe Folliot, je précise que notre engagement était de vingt étoiles et environ 900 militaires. Nous respectons les vingt étoiles mais nous sommes en revanche en déficit s'agissant du nombre de militaires que nous devons fournir. Nous n'avons fourni que 75 % de ce que nous devons. Ce n'est pas à Norfolk que nous pêchons mais plutôt au niveau du SHAPE à Mons, où nous ne sommes pas assez nombreux. En revanche, dans tous les comités où nous siégeons, nous tenons la plume. Et c'est celui qui tient la plume qui a le pouvoir.
Lorsque le général Abrial a pris ses fonctions de SACT, il a mené une action de grande qualité pour mettre en avant les industriels de défense français dans les marchés de l'OTAN. Le général Paloméros a ensuite réussi à placer sous l'autorité de l'ACT tous les organes de formation de l'OTAN. Nous attendons désormais du général Mercier qu'il lie mieux la transformation à la gouvernance politique de l'OTAN. Notre retour au sein du commandement militaire intégré de l'OTAN a donc été très positif pour la France en termes d'influence mais il nous faut nous efforcer d'occuper tous les postes pour lesquels nous nous sommes engagés.