Vous avez bien expliqué l'importance de la transformation de l'OTAN et du développement de l'interopérabilité. Vous avez souligné le rôle que peuvent jouer au sein de l'organisation le général Mercier, actuel commandant allié suprême en charge de la transformation, et les ingénieurs de la DGA qui l'entourent, en faveur de la préservation de notre base industrielle et technologique de défense. Pourriez-vous préciser davantage les modalités de leurs travaux en ce sens : vise-t-on à créer une sorte de « boîte noire » qui soit compatible avec nos standards, ou à imposer un standard unique, au risque de brider l'innovation et le développement de nouveaux standards, comme le font certaines de nos entreprises, à l'image par exemple de Thales en matière de cryptographie ?