Je salue la nomination à Londres d'une spécialiste des chinoiseries.
Le Royaume-Uni est entré dans l'Union européenne pour avoir son mot à dire sur ce qui se passe sur le continent. Sa stratégie constante consiste à ne pas couper les ponts afin de ne pas être exclu du continent ; cela dure depuis plusieurs siècles.
Alors que l'Europe est en train d'imploser, les propositions que David Cameron met sur la table méritent d'être examinées avec soin car elles sont frappées au coin du bon sens. Il faut regarder la réalité en face. Les Anglais disent des choses que certains d'entre nous ont dites par le passé sur la nécessité de choisir entre une Europe fédérale et l'Europe des nations. N'en déplaise à certains, on ne va pas vers une Europe fédérale.
L'Union européenne est confrontée à deux problèmes majeurs : la gouvernance et la subsidiarité. Devenue obèse et se mêlant de tout, elle ne peut plus fonctionner.
Ce référendum est l'occasion de réfléchir à ce que nous voulons. Nous avons besoin de coopération européenne dans tous les domaines, nous n'avons pas besoin d'intégrisme européen. Aujourd'hui, en Europe, l'idéologie intégriste veut tout maîtriser au service d'une technocratie.
Cela durera dix ans mais il y a des mesures à prendre pour sauver le projet européen.