Intervention de Jean Glavany

Réunion du 27 janvier 2016 à 9h45
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Glavany :

Je reviens sur un dossier qui est rarement évoqué avec l'éclairage franco-britannique, celui de Calais.

Avec l'accord de 2003, tout était réglé, disait son signataire, le ministre de l'intérieur de l'époque devenu Président de la République.

Or, cet accord consiste à faire porter à la France, pour le compte du Royaume-Uni, le poids économique, social, humanitaire et sanitaire de l'afflux des réfugiés et des migrants. Les Britanniques ferment leur frontière et nous en payons le prix. Le bon sens aurait voulu qu'ils ferment leur frontière à Douvres et non à Calais.

Pour accepter ce prix, je suppose qu'une contrepartie a été négociée. L'accord est tellement déséquilibré que je n'arrive pas à imaginer qu'il ait pu être signé en l'état. Voyez comme je suis élogieux à l'égard des négociateurs de l'époque. Pourtant, je n'arrive pas à voir quelle peut être cette contrepartie. La connaissez-vous ?

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