Cela n’enverrait pas un bon message à toutes celles et tous ceux dont l’une des passions s’exprime par le soutien à un club, à un écusson, à un maillot.
J’ai déjà eu l’occasion de dire qu’un match ne doit pas être une guerre, mais avant tout une fête. À cet égard, ce texte est l’occasion de voir émerger des propositions sur l’ensemble des questions touchant au supportérisme. Il doit permettre de poser les fondations du dialogue entre les supporters et le monde du sport professionnel.
Nous avons l’occasion aujourd’hui de reconnaître, enfin, le rôle du supporter. À cet égard, je remercie le rapporteur de ce texte pour le travail qu’il a réalisé sur le hooliganisme. Je remercie également tous les parlementaires qui partagent les préoccupations du Gouvernement sur le sujet du supportérisme et qui les ont traduites dans une autre proposition de loi, qui nourrira le débat de cet après-midi.
La commission des lois a adopté ce texte à l’unanimité : ce vote montre une fois de plus que sur les questions sportives, les parlementaires de tous bords peuvent, de concert, contribuer à faire avancer le sport français. C’est ce qui a été fait ici même avec la loi sur le statut des sportifs, qui a été votée à l’unanimité en novembre dernier.
Dans cet esprit, cette proposition de loi permettra d’éclaircir les confusions qui sont souvent entretenues entre les différents types de supporters, d’une part, et les hooligans, d’autre part. Je me refuse d’ailleurs à appeler ces derniers des supporters car, comme vous le savez, ces individus recherchent avant tout la violence physique…