Intervention de Caroline Tykoczinsky

Réunion du 28 janvier 2016 à 9h00
Mission d'information relative au paritarisme

Caroline Tykoczinsky, présidente du conseil d'administration de BTP-Prévoyance :

Beaucoup de choses ont été dites autour de cette loi sur la sécurisation de l'emploi, et je vous remercie d'avoir souligné que nous évoluons dans un monde concurrentiel.

Lorsque les partenaires sociaux du BTP ont décidé de créer les organismes qui ont donné naissance à BTP-Prévoyance, ils ont fait jouer la clause de désignation au profit de BTP-Prévoyance uniquement pour les gros risques. Pour tout le reste, l'institution devait se débrouiller. Dès lors, BTP-Prévoyance devait comprendre les préoccupations des partenaires sociaux du BTP et se développer, ce qui implique d'aller démarcher les entreprises et les retraités et de faire un réel travail commercial sur le terrain. Si l'offre de BTP-Prévoyance n'avait pas été bonne, le groupe n'existerait plus aujourd'hui.

Aujourd'hui, nous constatons que BTP-Prévoyance n'a cessé de grandir durant soixante ans et a développé ses activités. La clause de désignation permet la mutualisation, qui est indispensable pour que BTP-Prévoyance puisse accompagner ses adhérents de la naissance à la fin de vie. Sans mutualisation, nous ne pouvons pas adapter nos produits et, surtout, nous ne pouvons avoir de solidarité collective. Depuis la création de BTP-Prévoyance, notre conseil d'administration a tout mis en oeuvre pour cette solidarité collective. Nous apportons un service en plus. Cette clause de désignation permet de sensibiliser les entreprises à la chance qu'elles ont de pouvoir compter sur une institution qui se tient à leur côté lorsqu'elles rencontrent des difficultés.

Permettez-moi de vous donner quelques exemples. Pour les apprentis, BTP-Prévoyance propose une aide pour payer le permis de conduire et acheter une voiture, et lui offre un tarif préférentiel. Nous proposons aussi aux apprentis une assurance complémentaire santé à un coût réduit. Nous accompagnons les retraités, qui bénéficient de tarifs préférentiels. Dès lors qu'ils sont dans l'une de nos résidences médico-sociales, nous les aidons et les accompagnons. Lorsque l'ARRCO dépense un euro dans l'action sociale, notre institution de prévoyance consacre trois euros à nos retraités, parce qu'il faut que nous les aidions.

Les clauses de désignation et la mutualisation sont le gage d'un service de qualité et d'une solidarité nationale. C'est essentiel pour nous. Nous avons créé des villages « Vacances Répit Famille » pour aider les aidants grâce à la solidarité.

Chaque année, le conseil de BTP-Prévoyance vote un budget d'action sanitaire et sociale pour nos directions régionales, afin que nos représentants dans les régions, qui sont proches de la population, puissent participer financièrement aux aides individuelles, à la complémentaire ou à l'accompagnement des personnes âgées. Cela se fait grâce à cette clause de désignation, qui nous permet d'être solidaires les uns envers les autres.

Contrairement à d'autres, nous n'excluons pas les gros risques, car nous sommes solidaires. Aujourd'hui, BTP-Prévoyance se donne les moyens de ne pas exclure un gros risque, un assuré ou un adhérent qui coûterait cher à l'institution : peut-être celui-ci coûte-t-il de l'argent aujourd'hui, mais il a beaucoup cotisé hier au titre de la mutualisation, et le minimum que l'on puisse faire est de lui rendre un service de qualité.

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