Encouragés par la LTECV, le développement des énergies renouvelables et celui des véhicules électriques vont modifier et élargir à la fois le nombre de sources de production d'électricité et celui des points de consommation. Ces nouveaux usages demanderont sans doute des évolutions sur les réseaux. Comment ERDF se prépare-t-elle à cette nouvelle situation, notamment en termes d'investissement et de travaux à prévoir ?
La COP21 fixe des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour lutter contre le changement climatique, à tout le moins le contenir. La consommation d'énergie électrique n'est pas linéaire. Elle varie à la fois selon les heures de la journée et selon les saisons. L'énergie électrique n'est pas directement stockable ; elle peut l'être de manière indirecte sous différentes formes, notamment par la production d'hydrogène, comme nous le faisons à Grenoble, mais aussi en remontant de l'eau dans les barrages. Est-ce qu'ERDF participe ou songe à participer à de tels projets ?
L'électro-hypersensibilité ou hypersensibilité électromagnétique est une pathologie qui est aujourd'hui reconnue par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), mais aussi par l'Union européenne et, dans notre droit interne, par la loi relative à la sobriété, à la transparence, à l'information et à la concertation en matière d'exposition aux ondes électromagnétiques. Issue d'une proposition du groupe Écologiste, cette loi a été adoptée le 9 février 2015. Les compteurs Linky seront émetteurs de ces ondes. Quelle politique ERDF entend-elle mener vis-à-vis des personnes électro-sensibles ? Une personne peut-elle s'opposer à la pose d'un compteur Linky chez elle ?