Lors des assises du tourisme de juin 2014 avait été évoquée la constitution de cinq pôles d'excellence touristiques – oenologie, montagne en été, écotourisme, tourisme de savoir-faire, tourisme nocturne –, auxquels devaient être alloués 15 millions d'euros dans le cadre du programme d'investissements d'avenir. Où en sommes-nous ?
De même, qu'en est-il de la réforme de la procédure d'obtention des visas et de l'idée du visa de court séjour disponible en quarante-huit heures, sans obligation de présenter une réservation d'hôtel en cas de demande individuelle ?
En matière de formation, le bac technologique hôtellerie restauration a-t-il enfin été mis en place ?
Un fonds de 75 millions d'euros abondé par la Caisse des dépôts et consignations et l'Agence nationale des chèques-vacances devait être mis en place pour soutenir le tourisme social et associatif, qui s'adresse en priorité aux ménages modestes. Êtes-vous partie prenante dans ce projet et à quel niveau ?
Vous avez évoqué la notoriété mondiale de certaines de nos marques. Nous avons sur le terrain le sentiment que ces marques irriguent mal des zones pourtant fort proches : c'est le cas en Auvergne avec cette magnifique région du Livradois-Forez qui ne tire malheureusement aucun bénéfice de la notoriété des volcans du Puy-de-Dôme, pourtant voisins.
Existe-t-il enfin une stratégie européenne commune du tourisme ? Est-ce une idée à approfondir vis-à-vis notamment des touristes en provenance d'autres continents, ou est-il préférable de miser sur le « désir de France » dont vous avez parlé ?