Je rends hommage à l'action de l'ANDRA, qui répond à un impératif national pour les générations futures : puisque les déchets radioactifs existent, il faut bien les gérer.
Un débat s'est engagé au sujet du coût de la gestion des déchets, avec des chiffres allant de 20 milliards d'euros à 32,8 milliards d'euros. En réalité, le coût global dépend pour 30 % des progrès technologiques, et l'on sait aujourd'hui que la gestion des déchets est désormais un élément important de l'économie générale de la filière du nucléaire. Il est d'ailleurs significatif de constater que, le jour même où l'ANDRA a fait connaître sa nouvelle estimation de coût, l'action EDF a baissé de plus de 5 %.
Êtes-vous en mesure d'évaluer une date de rupture technologique permettant d'envisager une clause de revoyure budgétaire ?