La situation actuelle, que vous venez de décrire, implique que l'on s'interroge sur les différents modèles possibles de développement.
Il faut continuer à sensibiliser, non seulement Bruxelles, mais aussi les décideurs en France. Car il n'est pas possible de convaincre les institutions européennes, si nous ne sommes pas nous-mêmes convaincus que nos territoires d'outre-mer ont besoin d'approches communes, quoique différenciées en fonction de leurs spécificités. Faute de quoi, elles nous renverront à nous-mêmes.
Par ailleurs, nous devons intensifier nos relations avec l'Espagne et le Portugal, qui sont, avec nous, les seuls pays à avoir des RUP, en identifiant ce sur quoi on peut être d'accord. Or, les relations entre les RUP portugaises et espagnoles et leur État sont, en raison de leur statut, différentes de celles prévalant entre les RUP françaises et la métropole. Elles donnent aux premières une force que n'ont pas les secondes.
Quant à la Guyane, elle a toujours été solidaire à l'égard de la Martinique et de la Guadeloupe et souhaite que ces régions fassent de même à son égard.
Je suis, pour ma part, monsieur Letchimy, également tout-à-fait acquise à votre démarche.