La DGA a tout externalisé – la restauration, les espaces verts, le gardiennage – pour ne conserver que la mission régalienne. Or nous entendons parler de fermeture d'établissements de la DGA. Quelle mission celle-ci va-t-elle considérer comme étant régalienne ?
L'intervention française au Mali oblige les personnels à réagir. Vous pouvez considérer que ceux-ci sont trop nombreux, mais face à une situation critique, ils doivent adapter des matériels militaires qui n'ont pas été initialement prévus pour cela, et cela dans des délais fortement contraints.
Si une diminution des effectifs de la DGA se produit, ne pouvant réduire les moyens consacrés au soutien, il faudra couper dans les missions régaliennes. Il faudrait, par exemple, externaliser le blindage, qui serait alors confié à un industriel sans aucun contrôle de l'État. Nous découvrirons tel ou tel problème matériel au cours d'une opération. Lorsque nous sommes partis en Afghanistan, aucun de nos camions de transport n'était équipé d'une cabine blindée. Nous avons dû nous adapter rapidement et faire preuve de réactivité au service de l'opérationnel.