Il y aura une deuxième loi, monsieur le député, car, comme l'a dit le Premier ministre, nous entendons reconnaître la diversité des modèles familiaux, qui ont beaucoup évolué depuis une trentaine d'années. Je maintiens le terme de « modèle » – même s'il ne vous agrée pas, monsieur Mariton – au sens non d'une référence, mais d'une constitution familiale. Nos concitoyens demandent sécurité juridique et protection pour leurs enfants et pour eux-mêmes. Par ailleurs, la loi sur la famille concernera indifféremment les familles hétérosexuelles et homosexuelles.