Les choses ne sont pas aussi tranchées. Il y a deux manières de traiter un investissement à risque. Soit l'on considère que le risque est insupportable, et un mécanisme de partage du risque avec la Banque européenne d'investissement (BEI) ou l'État français peut convaincre de franchir le pas. Soit l'on a plus d'exigence de rentabilité ab initio du projet, ce qui incite à subventionner plus fortement les tarifs ou à obtenir des subventions des collectivités locales pour ce genre de dispositif.
Il me semble que la puissance publique a intérêt à privilégier le mécanisme du partage de risque, qui permet de mutualiser – ça peut ne pas coûter très cher au bout du compte – plutôt que de verser des subventions.