Intervention de Valérie Boyer

Réunion du 9 février 2016 à 16h30
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Boyer :

Ce problème de santé publique, désormais considérée comme une urgence sanitaire mondiale, donne lieu à une intense campagne d'information, diffusée partout et qui finit par devenir très anxiogène. Sans mésestimer ce qui se passe chez nos compatriotes ultramarins, je veux faire remarquer qu'à Marseille on ne parvient plus à éradiquer des chenilles processionnaires depuis que l'épandage a été interdit. De la même façon, le moustique tigre s'est répandu dans de nombreux quartiers un an après l'apparition de l'épidémie de chikungunya aux Antilles et la maladie de Lyme se propage. Comme nous ne pouvons plus utiliser de produits phytosanitaires, nous ne parvenons pas à éradiquer tous ces fléaux qui, s'ils n'ont pas la même portée que l'épidémie de Zika, n'en ont pas moins des conséquences majeures en termes de santé publique.

Face à ces épidémies qui arrivent de tous les coins du monde du fait de la banalisation des transports, comment faire pour continuer à ne pas utiliser de produits phytosanitaires ? Quelles propositions concrètes faire aux maires pour qu'ils puissent agir dans la rue, dans les espaces verts et autres, et ainsi rassurer leurs concitoyens ? Quelles consignes donner aux propriétaires de jardin ? Comment faire pour prendre en charge ces fléaux sanitaires qui ne font que prospérer et qu'il est devenu impossible à endiguer par de l'épandage et de la démoustication ? Ne doit-on pas changer notre façon de traiter les espaces publics ? Ces questions posent des problèmes majeurs de santé publique. Aujourd'hui, je crois que tous les Français sont inquiets, y compris en métropole.

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