Je salue, à mon tour, l'initiative de Mme Danielle Auroi et le travail de notre rapporteur Michel Lesage. La proposition de résolution va, en effet, dans le bon sens et complète les travaux précédemment évoqués, notamment ceux de la commission constituée par Mme Ségolène Royal et dont je suis également membre, auxquels j'ajouterai le rapport réalisé par M. Denis Baupin et Mme Fabienne Keller sur la voiture du futur. La représentation nationale s'est emparée de ce sujet car il y a urgence, et l'on constate les dégâts sanitaires provoqués par la pollution atmosphérique. La loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte comporte également des dispositions visant à répondre à un certain nombre d'enjeux très actuels.
En même temps, et c'est à l'honneur du présent texte et des travaux cités par les uns et les autres, il ne s'agit pas de faire le procès des constructeurs, mais plutôt de les accompagner vers la voiture du futur dont on imagine qu'elle sera propre, connectée, partagée, autonome. Or ce qui aide les constructeurs, c'est qu'on leur fixe des objectifs qui ne soient pas remis en cause et donc qu'on les laisse jouer la carte de l'innovation et des nouvelles technologies permettant une meilleure capture des particules et de réduire les émissions de dioxyde de carbone. C'est pourquoi il ne faut surtout pas mener une politique de stop-and-go, à l'instar du Parlement européen qui vient de donner un mauvais signal. Aider les constructeurs, c'est aussi rétablir la confiance, d'où l'intérêt de la création d'une commission d'enquête sur l'affaire Volkswagen.
La proposition de résolution est donc à la fois une réponse aux consommateurs, aux citoyens et permet de maintenir nos exigences.