Nous avons lancé des appels à projets dans la filière photovoltaïque, mais nous avons fini par intervenir, non pas dans la fabrication de cellules et de modules mais, en aval, dans leur intégration à différents dispositifs, et en amont, dans la fabrication du silicium. Un industriel qui ne ferait que de la fabrication de cellules et modules aurait, en effet, beaucoup de mal à trouver une place sur le marché, en France comme en Europe. En revanche, dans la filière du grand éolien, l'intervention se justifie. D'une part, parce que le pourtour maritime de la France est l'un des plus grands au monde et, d'autre part, parce que les industriels se sont positionnés sur ces technologies. C'est donc toujours en prenant en compte à la fois les enjeux de politique publique et les perspectives de marché en France ainsi que la dynamique de la compétition mondiale qu'on peut apprécier le bien-fondé d'une intervention de l'État. Ainsi, dans le domaine du captage et du stockage du CO2, les applications ne se feront pas tellement en France.