Notre présentation se compose de trois parties : les projets de l'association et les idées défendues ; la pertinence de l'avantage fiscal accordé au diesel et sa justification en ce qui concerne les émissions polluantes ; l'impact économique de l'avantage fiscal sur l'industrie et le parc automobiles.
Notre première partie va se décliner autour des idées suivantes : communiquer au plus grand nombre avec des données factuelles sur les avantages et les inconvénients de chaque type de motorisation ; apporter notre expertise aux médias afin que des messages pertinents soient diffusés ; conseiller les décideurs afin que la réglementation évolue de façon pragmatique ; aider au développement de la mixité de notre parc roulant, tout en assurant une cohérence économique et écologique.
La pollution, la santé, où en sommes-nous ?
En 2012, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé les émissions des moteurs diesel des années 1960 à 1980 parmi les cancérogènes, avant de corriger le tir en 2013, en indiquant que la pollution atmosphérique était cancérigène.
Les études toxicologiques sur les émissions des moteurs diesel ont montré en 2006 que les oxydes d'azote (NOₓ) ont des effets gênants sur les systèmes pulmonaire et cardiaque. Ce constat est avéré. En 2014, le programme ACES de Health Effects Institute a, par contre, conclu à l'absence de potentiel cancérogène des émissions moteur norme US 2007, équivalent de notre norme Euro 5.
Sur la base de ces différentes communications, on peut dire donc que les moteurs diesel ancienne génération sont effectivement dangereux pour la santé, mais que les moteurs modernes – respectant les normes européennes Euro 5 et Euro 6 – ne sont plus cancérigènes.