Aujourd'hui, pour le consommateur, il n'existe donc qu'une solution : l'achat d'un véhicule neuf ou d'occasion. Pourquoi, en effet, ne pas dépolluer le parc existant ou, en tout cas, les véhicules qui peuvent être sauvés – les mettre à la casse n'est pas forcément écologique ?
La solution du retrofit a été développée à différentes reprises. Les véhicules diesel Euro 3 et Euro 4, des années 2000 à 2010, pourraient être dépollués à faible coût – aux alentours de 500 euros –, en rajoutant un filtre à particules. Certes, ce procédé ne réduirait pas 99,9 % des émissions de particules comme le font les filtres d'origine, mais il les diminuerait fortement, par exemple dans certaines zones urbaines.