En France, 9 000 bus et poids lourds sont retrofités, mais les véhicules légers sont très peu concernés : pourtant ces équipements fonctionnent très bien ; nous les avons nous-mêmes testés et nous les avons en disposition, tout un chacun peut nous les commander.
En Allemagne, le retrofit est un succès car non seulement les propriétaires bénéficient d'une aide financière, mais cette modification leur permet de circuler dans les zones de basse émission.
Les zones de faible émission – qui n'existent pas encore en France –, couplées au système des vignettes pendant les pics de pollution, s'avéraient beaucoup plus efficaces que la circulation alternée qui ne cible pas les véhicules de façon sélective. Le retrofit ne peut se développer qu'en parallèle d'un tel dispositif. Idéalement, le développement du retrofit nécessiterait donc, tout à la fois, la restriction – les zones de faible émission avec autorisation aux véhicules de vignettes 1 et 2 de circuler pendant les pics de pollution, et interdiction de rouler aux vignettes 3 et 4 – et une aide de l'État à l'équipement. C'est ce qu'a fait l'Allemagne. La Belgique avait mis en place l'aide, mais sans la restriction : cela n'a pas marché. Il faut faire les deux.