M. Tourret conserve la foi du néophyte. Son attachement chamanique et biblique au PACS est tel qu'il veut en faire l'égal du mariage. J'estime, quant à moi, que chacun d'eux doit garder sa singularité.
Le PACS est aujourd'hui entré dans les moeurs. Lors des précédentes législatures, nous l'avons grandement amélioré, par exemple en matière de successions grâce au travail de notre collègue Sébastien Huyghe. Cependant, s'il devait devenir l'équivalent du mariage, cela poserait la question du maintien de deux statuts distincts.
PACS et mariage ont des durées et des ambitions différentes. Il ne faut pas s'engager dans la voie proposée par les amendements de M. Tourret, qui constituent, du reste, de son propre aveu, un cavalier.