Je commence par vous prier d'excuser Mme Frédérique Massat, présidente de la commission des affaires économiques, qui ne peut assister à cette réunion.
Merci, monsieur le ministre, de votre exposé. Nous vous avions déjà félicité pour ces beaux résultats lors de votre récente audition par la commission des affaires économiques.
Le Président de la République a appelé les pays volontaires à former une coalition pour établir un prix du carbone – enjeu essentiel, après la COP21 – et à créer un système financier pour le climat. Vous l'avez dit, des engagements ont été pris sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, ainsi que sur une contribution financière destinée aux pays les plus vulnérables.
Ces engagements peuvent avoir des effets significatifs pour l'activité économique de notre pays – pour ses filières industrielles, mais aussi pour son agriculture, pour le secteur de la construction… De quelle manière le Gouvernement et les pouvoirs publics en général anticipent-ils ces mutations inévitables, dans un contexte où la concurrence internationale est exacerbée, et touche presque tous les acteurs importants de notre économie ?