En effet, en 1973, on change de modèle. Quelles sont les conséquences de cette dérégulation sur la rémunération des détenteurs de la dette ? Nous voulons comprendre comme cette « boule de neige » des déficits excessifs s'est construite : pour cela, il nous faut une analyse sur le temps long. Il y a certes des déficits excessifs, mais ils ont, j'en suis persuadé, été amplifiés par des mécanismes financiers.
Tout cela est d'autant plus compliqué qu'aujourd'hui, la France place parfois sa dette à des taux d'intérêt négatifs – qui ne peuvent pas durer.
J'avais abordé ces questions dans mon rapport sur la proposition de résolution européenne que j'ai cité, mais ce n'était pas facile, puisque l'Agence France Trésor n'avait pas voulu venir devant nous… Cette fois, elle viendra.