Ce que nous voulons, c'est mettre en évidence les événements importants : la progression de la dette depuis quarante ans n'est pas linéaire. Il faut aussi faire la part du structurel et du conjoncturel, ce qui n'est pas simple.
Bien sûr, un pays comme la France – dont les ménages détiennent quelque 4 500 milliards d'actifs financiers – pourrait sans problème supporter une dette de 1 600 milliards. Le problème, c'est que l'on ne rembourse plus : jusqu'où cela peut-il durer ? Il faut que les politiques prennent de vraies décisions. Or tous les programmes politiques promettent des baisses d'impôt… Ici même, dans cette salle, les mêmes proposent d'un côté de diminuer la TVA et de l'autre de faire baisser la dépense publique de 100 milliards !
Peut-on marquer les moments forts où la dérive s'amplifie ? Notre situation ne tombe pas du ciel. Les seuls responsables, ce sont les politiques.