Si nous sommes passés des emprunts structurés aux emprunts toxiques, c'est pour faire face à un besoin d'argent. Les 4 000 collectivités qui ont souscrit le même type d'emprunt au même moment avaient deux types de préoccupations : alléger le poids de leur dette et financer leurs projets. Si le marché pour financer la dette française vient à s'assécher, on inventera peut-être des mécanismes pour continuer de vivre à crédit, et c'est alors que le risque de toxicité peut survenir.