Il est intolérable que des hôpitaux et des écoles soient visés, comme ce fut le cas encore hier, où plus de cinquante civils ont été tués par ces bombardements. Ces actions, je l’ai dit et je le répète en les dénonçant, constituent des violations flagrantes du droit international.
J’ai appelé ce matin le président de Médecins sans frontières, M. Mego Terzian, pour lui dire toute la solidarité et tout le soutien de la communauté nationale et du Gouvernement. Les travailleurs humanitaires paient au prix fort leur engagement sur le terrain et doivent être salués.
La priorité est en effet l’accès des populations à l’aide humanitaire. La situation est partiulièrement dramatique à Alep, où vivent un million de personnes, dont 50 000 ont tenté de fuir.
Un accord a été trouvé à Munich. Il doit être respecté. C’est un engagement : arrêt des hostilités, arrêt des bombardements et accès aux zones pour aider les populations, avec pour objectif la reprise, le plus vite possible, des négociations politiques à Genève, car c’est là aussi le moyen de trouver une solution à cette crise dramatique, et la mobilisation de toute la communauté internationale, sans hésitation et sans objection, contre Daech.