Quelle est en réalité l’alternative ? La pérennisation de l’état d’urgence et le renforcement graduel de notre législation répressive, ou la mise en oeuvre de notre droit commun assorti, au besoin, d’un accroissement des moyens humains et matériels de nos services de renseignement, de justice, de douane et de police.
Il nous semble aussi urgent de prendre le temps de repenser l’organisation de la lutte contre le terrorisme car, malgré le courage de nos forces de police, des dysfonctionnements sont apparus dans les dispositifs de renseignement, de surveillance et de répression des terroristes. C’est la raison pour laquelle nous voterons cette motion de renvoi en commission.