Intervention de Arthur De Grave

Réunion du 4 février 2016 à 9h00
Mission d'information relative au paritarisme

Arthur De Grave :

Uber polarise toujours les débats. Bruno Teboul a dû vous parler d'uberisation, mais je suis assez critique à l'égard de ce concept qui suggère qu'Uber, pour qui je n'ai pas de sympathie particulière, est la cause de ce phénomène de précarisation, alors que c'est un pur symptôme. Diana Filippova disait que l'encadrement du secteur de la mobilité, des taxis en l'occurrence, n'était pas justifié en raison. Il l'a été pourtant à une époque. Pourquoi les licences de taxi ? Parce qu'il fallait connaître la ville pour y circuler. À partir du moment où tout le monde a un GPS et que certains chauffeurs de taxi sont incapables de vous emmener au bon endroit lorsque le leur est en panne…

Effectivement, il y a eu des raisons, à une époque, à l'encadrement de certains secteurs, mais tout un ensemble d'évolutions technologiques fait que nous cherchons aujourd'hui à sortir de ce système de numerus clausus, et, même si nous n'y arrivons pas, ce qui l'a justifié à une époque n'existe plus.

Du coup, le contrôle qualité se fait de façon différente. Cette économie est obsédée par l'évaluation, c'est une espèce de panoptique où l'on s'évalue les uns les autres.

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