Nous avons mis en place, à travers la loi relative à la sécurisation de l’emploi, de nombreux dispositifs. Auparavant, un plan social sur quatre finissait devant les tribunaux ; aujourd’hui, il n’y en a plus qu’un sur douze : 60 % aboutissent à un accord.
Une autre question se pose, à propos de l’industrie : des centres de formation d’apprentis industriels restent aujourd’hui vides, alors qu’il y a de l’emploi dans ce secteur. Cela ramène à la question des parcours et des transitions : il y a effectivement un problème d’attractivité du secteur, dû à l’histoire de ces territoires, où il y a eu des plans sociaux, des licenciements massifs. À cause de cela, les familles n’ont pas envie d’orienter les jeunes vers ces filières-là. Nous travaillons également sur ce sujet.
La semaine de l’industrie, qui aura lieu dans quelques semaines, nous permettra d’améliorer l’attractivité de certains de ces métiers. En effet, il y a des licenciements, mais il y a aussi des secteurs qui n’arrivent pas à recruter – je pense aux tuyauteurs, aux usineurs, aux soudeurs : pour tous ces postes, il y a de vraies difficultés.
Nous avons mis en place, pour redresser l’industrie, le pacte de responsabilité et le CICE. Bien sûr, à de nombreux endroits de notre territoire, il y a des situations particulièrement dramatiques, mais nous oeuvrons, avec Emmanuel Macron, pour relever le secteur industriel.