Je souhaite, précisément, laisser plus de place à la négociation collective. Cela ne signifie pas que nous allons détricoter le code du travail, cela ne veut pas dire qu’il y aura un recul des droits des travailleurs : nous y sommes attachés, et Robert Badinter a posé des grands principes qui permettront de réécrire totalement le code du travail. Nous voulons seulement laisser plus de place à la négociation, au niveau de l’entreprise mais avec les organisations syndicales, qui sont les représentants légitimes des salariés.
C’est pourquoi nous nous sommes livrés à un exercice sur le temps de travail. Et nous aurons l’occasion, après le 9 mars, d’examiner mon projet de loi, qui permettra de dégager des facultés de souplesse et d’adaptation au plus près du terrain.