Monsieur le député, ayons avant tout à l'esprit qu'au moment où nous nous exprimons les uns et les autres, les troupes françaises et les troupes maliennes, côte à côte, sont en train de faire reculer les terroristes. En votre nom à tous, j'en suis sûr, je leur dis notre reconnaissance et notre soutien. (Applaudissements sur tous les bancs.)
Comme vous le savez, monsieur Teissier, la France agit au nom de la communauté internationale et, compte tenu de la rapidité de la descente des terroristes à Bamako, il fallait décider vite sinon, comme l'a très bien dit le Premier ministre il y a quelques instants, il n'y aurait plus de Mali – le Mali serait un État terroriste (« Islamiste » sur les bancs du groupe UMP).
Tout cela a bien sûr été préparé : vous vous rappelez, puisque vous suivez attentivement ces questions, qu'au mois de décembre, à la demande de la France, une résolution a été adoptée à l'unanimité par le Conseil de sécurité ; vous savez aussi que l'Europe avait pris des dispositions. Mais il a fallu aller vite et seule la France était en mesure d'aller vite.