Ce n'est pas à l'ordre du jour.
L'utilisation des énergies fossiles « jusqu'à plus soif » risque d'engendrer beaucoup de problèmes pour la planète. Se pose aussi un problème économique de pouvoir d'achat, de résilience par rapport à une situation qui changerait en ce qui concerne les cours du pétrole.
Nous avons bien vu, au fil nos travaux, qu'il fallait redéfinir le rôle de l'État, clarifier les règles et intégrer le critère de pollution globale et celui de pollution locale sans faire de choix technologiques. Nous devons dire aux constructeurs quelle est l'exigence de la puissance publique et quelles sont les règles. Ensuite, à eux de se débrouiller.
Pensez-vous que la France aurait intérêt à faire un choix mono-technologique, par exemple celui du véhicule électrique, ou bien qu'elle doit garder des scénarios ouverts en s'intéressant aussi bien au gaz – pour les camions – qu'au biogaz ou à l'hydrogène ? En posant cette question, je ne parle pas des énergies thermiques, dont les performances doivent et vont certainement encore progresser.
Comment voyez-vous les évolutions structurelles du marché, à travers les contacts que vous avez avec vos lecteurs ou dans le rapport même à l'objet automobile tel qu'il a été évoqué tout à l'heure ?