Le vrai saut technologique, c'est la voiture autonome, celle qui conduira toute seule dans les embouteillages le matin pendant que vous lirez les journaux ou vos courriels, et qui vous procurera du plaisir quand il n'y aura personne sur la route. Elle sera forcément connectée. L'État et l'Europe ont un rôle essentiel à jouer en matière de législation, mais, pour le moment, on ne voit pas les choses beaucoup bouger. Le premier business, avant même la voiture propre, c'est la voiture autonome et connectée. Elle va en effet mobiliser l'énergie des constructeurs au détriment de la voiture propre : tout le monde voudra une voiture autonome, mais il est moins sûr que tout le monde veuille une voiture propre – à moins que le carburant soit cher, ce qui incitera à s'y convertir. La voiture autonome risque d'écraser sur son passage toutes les autres priorités.