Je pense que c'est la forte coordination régionale qui existe entre les quatre caisses primaires. Certes, la région est petite et cette coordination est évidemment plus simple qu'en Île-de-France ou dans la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur (PACA), dans laquelle j'exerçais mes fonctions précédemment.
Ensuite, nous avons eu l'idée de travailler sur les arrêts de travail « AT » en mettant l'accent sur leur contrôle – ce qui explique la décélération de 12 %, dont je faisais état tout à l'heure.
Enfin, nous avons fait le pari que la dématérialisation, dans tous les domaines, en direction des employeurs, en direction des médecins prescripteurs, et en interne, serait un des facteurs déclencheurs de notre évolution. De fait, la dématérialisation nous oblige à revoir, en interne, la gestion de nos processus et, bien sûr, à nous remettre en cause régulièrement.
Voilà, à mon avis, ce qui fait notre originalité. J'ajoute que l'excellente coopération entre les services médicaux et les services administratifs nous a beaucoup aidés – et je pense plus particulièrement à la caisse primaire de l'Aube.