Vous prêchez des convaincus ! Le directeur général de la CNAMTS a évoqué à propos du DMP un process technologique, dont il a défini grosso modo le cadre en évoquant des plateformes et des messageries sécurisées. Votre fédération a-t-elle déjà pensé à une interface qui puisse se connecter de façon suffisamment souple et s'intégrer dans le dispositif général ?
J'en viens à ce que vous avez dit sur les objets connectés. Les données, en termes de métadonnées, vont être multipliées par cinquante grâce aux objets connectés. Ce sera l'un des thèmes d'étude de la MECSS à partir d'avril ou de mai 2016. Je traiterai, en tant que rapporteur, de l'open data et de la gestion des macrodonnées en matière de santé, s'agissant notamment de la sécurisation. Un rapport de la Cour des comptes sera préalablement rendu.
J'ai présidé, avec mon collègue Gérard Bapt, un colloque sur la cybercriminalité, qui a montré, au travers d'expériences incontestables, que le sujet de la sécurisation des systèmes d'information serait au coeur des débats. Démonstration a été faite que l'on pouvait, en piratant des logiciels hospitaliers, dérégler des pompes à morphine, et donc assassiner à distance !