Je voudrais évoquer la question de la taille des structures d'HAD. À notre sens, il faut vraiment plaider pour les regroupements des petites structures. C'est souhaitable à plusieurs points de vue : sur le plan économique, sur le plan de la qualité des soins, et bien entendu sur le plan de la sécurité sanitaire. Cela nous paraît très important. Il faut donc faire en sorte que le développement de l'HAD ne se traduise pas par l'essaimage de petites structures, comme on le constate systématiquement.
Je signalerai maintenant le cas particulier de l'Île-de-France. À la suite de la circulaire de 2013, les ARS ont donné une nette impulsion au développement de l'HAD. Dans notre région, et dans notre région seulement, un appel d'offres a été lancé pour les zones qui étaient déficitaires en HAD. Nous avons bien sûr répondu à l'appel d'offres, mais nous sommes un peu inquiets. En effet, la situation en Île-de-France est relativement équilibrée, et nous voudrions éviter que de l'arrivée de nouveaux opérateurs ne vienne y mette fin.