C'est un peu ambigu. Certaines zones sont déficitaires, avec de faibles taux de recours à l'HAD. Certaines ARS en concluent que les opérateurs ne sont pas suffisamment présents, mais ce n'est pas la réalité. La réalité est qu'il n'y a pas assez de prescriptions.
Santé Service ne sélectionne pas ses patients, et n'en a jamais refusé aucun, même avec des modes de prise en charge déficitaires. Le problème vient du manque de prescriptions dans certaines zones, dû aux raisons qui ont été évoquées.
Un point me semble important. Pour mieux sensibiliser les médecins, qu'ils soient libéraux ou hospitaliers, il faudrait intégrer un module HAD dans le cursus des formations médicales, et prévoir, pendant les stages d'internat, un passage obligatoire dans des structures d'HAD. Cela permettrait aux médecins de connaître l'HAD, de se familiariser avec ce type de prise en charge, et donc de le prescrire plus volontiers.