Intervention de Alain Vidalies

Séance en hémicycle du 18 février 2016 à 15h00
Questions sur la politique du gouvernement en matière d'infrastructures de transports

Alain Vidalies, secrétaire d’état chargé des transports, de la mer et de la pêche :

Monsieur le député, vous n’aurez guère de mal à me croire si je vous dis que je partage votre constat, puisque, sitôt entré en fonction, j’ai suspendu les travaux de reconstruction de certaines gares – ce qui ne m’a pas valu que des félicitations de la part des élus – pour consacrer les moyens nécessaires à l’amélioration de la maintenance.

Cette orientation est d’ores et déjà prise. Vous en êtes convenu. Les crédits courants de la maintenance sont passés de 320 millions d’euros en 2010 à 400 millions en 2015. Ils devraient atteindre 450 millions en 2018. En 2016, le montant des opérations de renouvellement par réseau sera de 600 millions, soit une augmentation de 100 millions par rapport à 2015. Vous mesurez l’importance de ces chiffres.

Je rappelle en outre que les investissements liés au projet du Grand Paris amélioreront considérablement le mode de fonctionnement de l’Île-de-France et la vie des Parisiens : 200 kilomètres de lignes de métro automatique et soixante-neuf gares accueilleront 2 millions de voyageurs par jour.

J’en viens aux projets de mobilisation pour les transports. Vous connaissez la réalité des projets d’amélioration de la qualité du service et du développement du réseau existant, qui sont financés par les contrats de plan État-région, les CPER.

Le plan de financement d’EOLE – Est-Ouest liaison expresse – vient d’être bouclé, après l’annonce par le Premier ministre de l’engagement des collectivités concernées et la décision de l’État de mobiliser, à hauteur de 1,5 milliard, des recettes affectées à la Société du Grand Paris.

Dans ce cadre, les efforts de l’État et de la région en faveur de l’amélioration des lignes des RER et des transiliens s’élèvent à 1,4 milliard sur la période.

Concernant votre demande particulière, le STIF travaille actuellement à un schéma de secteur, mais les études concernant la ligne J n’ont pas encore été rendues. Une fois celles-ci terminées, il appartiendra à l’autorité organisatrice d’engager la concertation au niveau local.

J’ai également chargé le préfet du Val-d’Oise de s’assurer avec SNCF Réseau que le projet de modernisation de la ligne Serqueux-Gisors n’interfère pas avec la qualité de service de la ligne J du Transilien. Je sais pouvoir compter sur votre soutien afin de mener cette démarche incontournable pour la réussite du projet d’itinéraire fret alternatif.

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