La nouvelle ligne à grande vitesse entre Le Mans et Rennes doit être mise en service au mois de mai 2017. Il s’agit de l’un des plus gros chantiers de l’histoire du groupe de travaux publics Eiffage, avec plus de 180 kilomètres de lignes opérationnelles. Cet investissement, de plus de 3,4 milliards d’euros, mettra, au printemps 2017, Saint-Malo à deux heures quinze de Paris et Rennes à une heure vingt-sept de Paris, contre un peu plus de deux heures aujourd’hui.
Nous attendons cet investissement depuis 1986, date à laquelle le conseil régional de Bretagne a accepté l’électrification de la ligne Rennes-Saint-Malo, afin de permettre aux TGV de circuler jusqu’à Saint-Malo.
Cela représente une aubaine pour la Bretagne et l’économie bretonne tout entière, même si je continue de regretter que ces travaux n’aient pu être poursuivis jusqu’à Quimper et Brest. L’économie touristique du Pays de Saint-Malo devrait aussi profiter de cette aubaine, tout comme les Rennais et les Malouins, qui sont de plus en plus nombreux à se rendre chaque jour à Paris pour travailler.
La Région Bretagne et le Pays de Saint-Malo ne s’y sont pas trompés. Avec l’État et SNCF Réseaux, ces collectivités ont accepté de s’engager financièrement, à hauteur de 655 millions d’euros. C’est dire l’importance de cet investissement pour notre région tout entière.
Mais nous apprenons aujourd’hui que cette ligne coûtera plus cher : Eiffage réclamerait 200 millions supplémentaires, au motif que des spécifications techniques lui ont été transmises tardivement.
Aussi, monsieur le secrétaire d’État, je souhaiterais que vous confirmiez que ces coûts supplémentaires n’auront pas d’autres conséquences sur les contributions financières des collectivités. Par ailleurs, je sais que la livraison prévue en mai 2017 demeure un exercice exigeant. Pouvez-vous confirmer que le calendrier sera bien tenu ?