Intervention de Alain Vidalies

Séance en hémicycle du 18 février 2016 à 15h00
Questions sur la politique du gouvernement en matière d'infrastructures de transports

Alain Vidalies, secrétaire d’état chargé des transports, de la mer et de la pêche :

Monsieur le député, ce point d’étape sur l’avenir des TET, annoncé depuis longtemps, fait suite à l’excellent rapport déposé par Philippe Duron, auquel ont collaboré de nombreux parlementaires. À cette occasion, je donnerai des indications sur le matériel et sur l’avenir des relations contractuelles avec les nouvelles régions.

Les trains de nuit, vous l’avez dit vous-même, représentent 3 % des intercités, ce qui est peu, mais 25 % du déficit, ce qui est considérable. Personne ne peut ignorer qu’à chaque fois qu’un voyageur monte dans un train de nuit, il en coûte à l’État 100 euros de financement public. L’Allemagne a décidé d’arrêter les trains de nuit, considérant qu’à l’heure du covoiturage, des LGV et de l’aviation low cost, ils n’attiraient plus suffisamment de passagers.

J’indiquerai demain la position de la France. Il ne s’agit pas de faire un choix politique, en organisant une privatisation ou en choisissant je ne sais quelle solution ; il s’agit de dire ce qu’en pense la puissance publique et d’évoquer les solutions alternatives, s’il en existe. C’est dans cet état d’esprit, pragmatique, que j’interviendrai demain, avec une seule règle : ne pas ignorer la difficulté.

Celle que vous avez signalée est réelle. Les travaux de maintenance, dont j’ai répété à plusieurs reprises cet après-midi qu’ils étaient indispensables, se font la nuit, ce qui perturbe le trafic des trains de nuit et des trains de fret. Nous prendrons en considération ce type de paramètres. L’annonce que nous ferons demain ne portera pas sur une décision définitive mais constituera une avant-dernière étape, la dernière étant prévue pour le mois de juin.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion