…où des responsables se rendent chaque jour pour faire des déclarations sans nécessairement regarder la complexité de la réalité du sujet, sans rendre compte de l’ensemble des actions conduites pour essayer d’apporter, dans un contexte difficile, une solution humanitaire responsable. C’est aussi dans ce vacarme, dans ce tohu-bohu de chaque jour, que le Gouvernement essaie de dégager les solutions les plus responsables et, il l’espère, les plus pertinentes.
Dans cette volonté d’apaisement et d’humanisation du débat sur les questions migratoires, un certain nombre de parlementaires se sont admirablement mobilisés.
Je pense à Marie-Anne Chapdelaine, qui s’est engagée en faveur de la sécurisation du droit au séjour des étrangers et du renforcement de leurs capacités d’intégration. Elle a présenté sur ce sujet des amendements très utiles.
Je pense également à Valérie Corre qui, au nom de la commission des affaires culturelles, a beaucoup contribué à la qualité de nos échanges et à l’amélioration des dispositions du projet de loi concernant le droit au séjour des étudiants ou l’accueil des talents internationaux.
Je pense aussi bien sûr à Sandrine Mazetier, qui a réalisé un travail formidable sur le contentieux de la rétention administrative et le droit d’asile, à Denys Robiliard et à Seybah Dagoma.
Je pense enfin au rapporteur Erwann Binet. Sur ce texte comme sur d’autres qui n’étaient pas parmi les plus faciles, il a été un sage, adoptant sur tous les sujets des positions d’équilibre, permettant de faire aboutir intelligemment des débats où la solution n’allait pas de soi.
Dans un contexte où la passion l’emporte souvent sur la raison, un ministre ne peut rien faire tout seul. Les parlementaires dont je viens de citer les noms, et tant d’autres encore qui se sont engagés dans nos discussions, ont contribué à élever le niveau du débat et à faire en sorte que ce projet de loi, dont j’espère qu’il sera voté au terme de cette ultime lecture, soit un bon texte, utile pour la fraternité, la solidarité, la tolérance et la responsabilité.