Nous sommes tous conscients de la situation dans laquelle se trouvent les agriculteurs, toutes filières confondues, et de leur désespérance. Et pour cause : la chute de leur revenu global en 2015 par rapport à l'année précédente est très importante. Ils s'inquiètent aussi de la complexité de la mise en oeuvre de la politique agricole commune dans ses différents volets, de la lourdeur du traitement des surfaces non agricoles ainsi que des anomalies dans le registre parcellaire graphique.
La crise aviaire a conduit au déblocage d'une enveloppe de 130 millions d'euros destinée aux éleveurs et aux accouveurs. Vous avez également annoncé que certains de leurs investissements, rendus nécessaires dans ce contexte particulier, pourraient être cofinancés par l'État ; lesquels ?
Enfin, comment procéderez-vous pour que le décret sur l'étiquetage de l'origine des produits transformés trouve une déclinaison européenne ?