Je vous remercie également de m'accueillir, madame la présidente.
L'une des solutions mises en oeuvre pour réduire l'arrivée de produits sur le marché est le stockage privé – d'un intérêt cependant relatif car, à terme, le stockage implique un déstockage. Pouvez-vous nous indiquer pourquoi la France n'utilise pas du tout ce moyen, contrairement à l'Allemagne ?
Pour ce qui est des banques, j'entends souvent dire, quant à moi, qu'elles ne jouent pas le jeu, et sont très dures avec les agriculteurs lorsqu'il s'agit de leur accorder une renégociation des taux de leurs prêts en cours ou l'obtention de nouveaux prêts.
Je vous ai écrit à plusieurs reprises, monsieur le ministre, au sujet des producteurs de pommes de terre, qui attendent toujours de pouvoir recourir à une solution efficace pour lutter contre le taupin. Face à ce fléau, l'Espagne, l'Allemagne et l'Italie utilisent des pesticides, ce qui est interdit aux producteurs français – qui se trouvent de ce fait dans une situation critique et risquent de tous disparaître si rien n'est fait. Avez-vous une réponse à leur apporter pour les rassurer ?
Enfin, les agriculteurs sont unanimes à déplorer la complexité des dossiers administratifs. J'ai rencontré récemment un exploitant qui a installé un méthaniseur – ce qui est rare en Bretagne –, mais a dû pour cela effectuer un véritable parcours du combattant. Dans ce domaine, peut-on envisager de rendre les choses plus simples, comme elles le sont dans d'autres pays, afin d'aider les agriculteurs à évoluer ?