Depuis neuf ans que je suis député, c'est au moins la troisième fois que j'assiste à un débat, pratiquement dans les mêmes termes, sur la question de l'orpaillage illégal. Je rejoins donc les Hurleurs de Guyane pour poser une question simple : comment se fait-il que la France, cinquième puissance mondiale, ne puisse se donner les moyens – quelles que soient les majorités au pouvoir – de régler ce problème aux tragiques conséquences sociales, économiques, écologiques et patrimoniales ?