Ma question s’adresse à Mme la secrétaire d’État aux personnes âgées et à l’autonomie.
Un décret d’application a été publié au Journal officiel ce dimanche, portant sur l’une des mesures phares de la loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement : la revalorisation de l’allocation personnalisée d’autonomie – l’APA –, une avancée majeure pour le maintien des personnes âgées à domicile.
Nous savons à quel point il est primordial de favoriser ce lien au domicile pour les personnes dépendantes, ce lien aux souvenirs, aux lieux qu’elles connaissent et dans lesquels elles ont leurs habitudes.
Cette mesure, financée à hauteur de 375 millions d’euros par an, couvre une partie des dépenses d’aide pour près de 700 000 personnes âgées et sera calculée en fonction du degré de dépendance de celles-ci.
Ce n’est pas tout : cette grande loi, promulguée en décembre et encore mal connue, permet non seulement de protéger les personnes vieillissantes, mais également de soutenir les proches, les aidants familiaux. Nous savons toutes et tous comme il est difficile de s’occuper d’un proche dépendant, au point que la vie des aidants est parfois mise entre parenthèses. Le droit au répit est la reconnaissance de tout le travail qu’ils effectuent dans ces périodes difficiles.
Nous nous réjouissons qu’une telle loi ait vu le jour, car la revalorisation de l’APA améliorera de manière certaine le quotidien de ces personnes vivant avec la dépendance, en leur assurant plus de quiétude et moins d’obstacles.
Madame la secrétaire d’État, pouvez-vous préciser le champ d’application de cette revalorisation et les effets que vous en escomptez ?