Cette réforme comporte des dispositions dont je suis certain qu’elles rencontrent votre assentiment. Assécher le financement du terrorisme, lutter contre le trafic d’armes, protéger les témoins et les victimes, faire entrer dans le second cercle du renseignement l’administration pénitentiaire, du moins sa partie spécialisée : tout cela aurait dû vous inciter à ne pas déposer une motion de rejet préalable. La réforme est indispensable. Vous connaissez, vous qui avez été président de la commission d’enquête, la hauteur de la menace. Nous devons nous unir pour mettre le pays à l’abri de cette menace et sortir de l’état d’exception. C’est la raison pour laquelle le groupe SRC ne votera pas cette motion de rejet.