La suppression des quotas laitiers profite aujourd’hui à de nombreux industriels, peu scrupuleux, qui n’hésitent pas, eux, à s’entendre sur les prix ! Ce sont eux qu’il faut responsabiliser car ils ont, en grande partie, remodelé notre agriculture, l’entraînant dans une crise désormais durable.
Le producteur ne doit pas être l’unique variable d’ajustement dans ce système : il doit au contraire, monsieur le ministre, en être le coeur. Mais comment peut-il encore se faire une place dans un marché totalement déconnecté des réalités et dirigé par les diktats de la grande distribution ?
Pire, votre politique nationale est difficilement compréhensible, à l’image de ce qu’il se passe en ce moment avec le projet de loi relatif à la biodiversité, qui ajoute, de manière insidieuse, de nouvelles normes à nos agriculteurs…