Madame la députée, vous avez raison de rappeler l’importance, pour le site productif France, du groupe Michelin. Depuis 1863, ce groupe est l’un de nos fleurons industriels. Il représente encore 20 000 emplois sur notre territoire et c’est un groupe engagé dans l’industrialisation française, qui a toujours géré ses réorganisations de manière exemplaire. Je tiens à le dire ici, parce que c’est suffisamment rare pour être mentionné.
Quelle est la situation aujourd’hui ? Vous l’avez parfaitement décrite : à cause d’une concurrence déloyale chinoise, il faut relever le défi du rechapage à chaud, qui est une activité écologique, vous l’avez rappelé également, puisqu’elle est moins polluante que la production de pneus et se révèle plus intéressante sur le plan des émissions.
Face à ce défi, face aux prix cassés, nous allons conduire les actions qui conviennent au plan européen. Nous allons aussi agir en matière de standardisation, pour que les standards français, qui sont de meilleure qualité, soient défendus. Et avec le groupe Michelin, nous allons réorganiser les choses de manière harmonieuse.